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          |  |   L'IndispensablE Tristan-Edern VAQUETTE (Docteur ès Sciences, Vicomte de  Gribeauval, Prince du Bon Goût, aka Mister Trash, le pape du  hardly-listening, le punk rouge ou encore Monsieur Hard-core), est l’une des figures de la scène underground française.  Écrivain, musicien, chanteur, performer et  même rappeur, il compte  à son actif un roman (prix Goya 2003) (un nouveau, très ambitieux, Du champagne, un cadavre et des putes, est en cours d'écriture), quatre spectacles, plus de cinquante chansons, un DVD (deux bientôt...), trois CDs,  près de 200 chroniques radios, quelques performances et de nombreux textes.  Cette production polymorphe se caractérise à la fois par des racines punks,  drôles et engagées, et par une forme très personnelle et particulièrement  ambitieuse. C’est ce mélange, cette apparente dichotomie qui caractérise le  mieux la spécificité du travail de T-E. Vaquette – du  trash-intello, pour ceux qui veulent vraiment une étiquette… |  
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    |   (Les interviews vidéos –  ça s'imposait –  sont sur la page "Vidéos" de ce site) Interview(écrite, webzine) sur YakaYaka !
 
 Interview                             audioEurope 1
 (Frédéric Taddéï,                             2006,
 MP3 18Mo, 44mn)
 Interview                             audioRadio Nova
 (Les 20mn les plus chères
 de la bande FM, 2003,
 MP3 5Mo, 13mn)
 Interview                             audioRadio libertaire
 (Nicolas Choquet, 2003,
 MP3 21Mo, 52mn)
 Interview                             audioRadio libertaire
 (Nicolas Choquet, 2006,
 MP3 18Mo, 46mn)
 Interview                             audioRadio libertaire
 (Nicolas Choquet, 2008,
 MP3 33Mo, 1h23)
 Interview                             audioFPP, Salle 101
 (Patrick Imbert, 2006,
 MP3 6Mo, 15mn)
 Interview                             audioFPP, salle 101
 (Patrick Imbert, 2008,
 MP3 37Mo, 27mn)
 Interview                             audioFPP, Konstroy
 (AbFab, 2008,
 MP3 17Mo, 18mn)
 Interview                             audioFPP, Konstroy
 (Bibi, AbFab et
 Édouard Nenez, 2008,
 MP3 63Mo, 1h09)
 Interview                             audioRCF Besançon
 Le parcours de Vaquette, émission n°1 (sur 5)
 (Alexandre Damiani, 2014,
 MP3 13Mo, 14mn)
 Interview                             audioRCF Besançon
 Le parcours de Vaquette, émission n°2 (sur 5)
 (Alexandre Damiani, 2014,
 MP3 14Mo, 15mn)
 Interview                             audioRCF Besançon
 Le parcours de Vaquette, émission n°3 (sur 5)
 (Alexandre Damiani, 2014,
 MP3 13Mo, 15mn)
 Interview                             audioRCF Besançon
 Le parcours de Vaquette, émission n°4 (sur 5)
 (Alexandre Damiani, 2014,
 MP3 13Mo, 14mn)
 Interview                             audioRCF Besançon
 Le parcours de Vaquette, émission n°5 (sur 5)
 (Alexandre Damiani, 2014,
 MP3 14Mo, 15mn)
 Interview                             audioRCF Besançon
 Discussion informelle après l'émission (en "off")
 (Alexandre Damiani, 2014,
 MP3 38Mo, 42mn)
 Interview                             audioRCF Besançon
 De pages en pages :
 Je gagne toujours à la fin
 (Alexandre Damiani, 2014,
 MP3 28Mo, 30mn)
 Interview                             audioRCF Besançon
 De pages en pages :
 Du champagne, un cadavre et des putes
 (Alexandre Damiani, 2014,
 MP3 26Mo, 28mn)
 (ou écoute via Dailymotion)
 Interview                             audioFPP, salle 101
 (Patrick Imbert, 2015,
 MP3 65Mo, 36mn)
 Interview                             audiopour Radio libertaire (?)
 (Denis Bourdaud, 2015,
 MP3 83Mo, 1h)
 Idem, montage resserré surDu champagne, un cadavre et
 des putes
 (MP3 27Mo, 20mn)
 (ou écoute via Dailymotion)
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   Cette photo est de Patrick Imbert, vous pouvez l'utiliser en citant son nom, elle est libre de droit (Merci à lui !)
  
  
 
 Diaporama 2014(Lou Scamble, Montréal)
  
 
 Diaporama 2015(Patrick Imbert)
  
 
 Diaporama 2008 - 2009
    (Différents photographes)
  
 
 Diaporama 2003(Philippe Matsas)
  
 
 Diaporama 1999 - 2000(4 photos d'archives)
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 "Punk normalien hésitant entre cours magistral et  tour de chant corrosif, il fait chaire des décombres de la pensée pour asséner  ses vérités précaires et ses provocations définitives. Excessif, le pape de  l’underground ? Non, opiniâtre, plutôt. Dix-sept ans qu’il traîne de  squats en bars pour briser les  certitudes. Énervant, le garçon ? Pas vraiment. Intransigeant, surtout. Façon Nietzsche à la sauce Bérus." (L’Humanité) "Vaquette a un côté punk (mais sans chien, ni Valstar). Vaquette a aussi un côté aristo, mais déviant, du genre à aimer passer pour un anar de droite (voire d'extrême-droite) auprès des bien-pensants politiquement corrects (de gauche), afin de mieux faire comprendre tout le mal qu'il pense de la bien-pensance (de droite)" (le Monde.fr) "Un  brûlot terroriste lancé au visage d’une époque de lâches et de résignés. Vaquette porte l’essence là où est le feu.  On rit avec tout, et surtout avec ce qui brûle." (Vérole, Les Cadavres) "L’IndispensablE a  l’élégance du dandy mais pas la futilité, prouvant qu’il n’est pas nécessaire d’avoir l’air  d’un pouilleux pour être un chanteur engagé. Pour  situer Vaquette parmi ses contemporains, il faut regarder du côté des (rares) artistes énervés qui  se torchent avec les pages culture de Télérama,  démasquent les subversifs subventionnés et défient les codes frelatés de  "l’underground" branché.   Jouant avec une aisance incroyable sur tous les registres, infligeant  morsure sur morsure au "dernier homme" et disséquant le cadavre,  l’IndispensablE vilipende le nihilisme et le fanatisme, la résignation et les  plates postures rebelles, avec une ironie jubilatoire... et cette question en  filigrane : "Quelle marge de manœuvre reste-t-il à l’homme, après  l’Histoire ?" À la fois drôle  et soucieux, l’IndispensablE Tristan-Edern Vaquette est un vrai  duelliste." (Le Mort-Qui-Trompe) "Dans  le hit-parade de l’extrême, Tristan-Edern Vaquette a atteint depuis longtemps  l’Himalaya de la posture terminale : entre trash attitude et fuck altitude." (Intramuros) "Précis dans le propos, libertaire dans  l'esprit, intrépide dans la forme,  rigolo et si novateur qu'il suscitera forcément l'envie chez les auteurs moins  iconoclastes et l'enthousiasme révolutionnaire chez un nombre exponentiel de  lecteurs, ce pavé punk fait la différence par sa grande classe et son degré  d'exigence." (L’Idéaliste littéraire) "Intello provocateur, comique désespéré (comme tous les grands), son dandysme salutaire fera le bonheur de tous les révolutionnaires ratés, ou en devenir." (Nova mag) "Je  m'attendais au pire, et j'ai vu le meilleur. Vaquette raille les idées creuses  partagées, il éviscère les lâchetés de la pensée quotidienne, il élève le débat  et, bien que se revendiquant seul, forme les troupes à une possible rébellion. Vaquette n'offre pas un prêt-à-penser. Il pratique le  nettoyage à sec et injecte du Jet WC dans les têtes pour les déboucher." (Thierry  Zalic) "Vaquette  est tout le contraire d'un écrivain pompeux qui se regarde le nombril dans sa  tour d'ivoire. Il n’a pas écrit vingt pages que déjà il a broyé Nova, Le Monde, Sarkozy, fait cinq digressions, trois avertissements et  un ajout, donné la définition d'orchidoclaste et parlé de sa bite." (Zone  mondiale) "Vaquette n'a de cesse de penser les plaies de notre époque, pas pour les panser mais pour les mettre encore plus à vif. Crevez tous est une autopsie sans anesthésie de notre société." (L'Humanité) "Son arme  favorite : le marteau nietzschéen qu’il assène, tel Thor, dans le fourbi du  conformisme. L’esprit  Jalons et Hara-Kiri en plus." (Mix) "Aujourd'hui, plus le moindre petit sourire à l'écoute de la Conjuration de la peur. Faut dire que notre époque, et pas seulement sous la plume de Vaquette, prête fort peu à la rigolade. Et comme il décide d'en être le procureur, elle s'en prend plein la gueule. On retrouve le Vaquette convaincu que son boulot d'artiste consiste à affaiblir les pouvoirs et à engendrer la réflexion sans apporter de réponses toutes faites." (CQFD) "Incroyablement libre alors que tous les autres aussi énervés, engagés et partisans que lui sont rentrés bien sagement dans le rang et ferment leur gueule pour ne pas handicaper leur plan de carrière... Vaquette est un ovni jubilatoire qui mérite d’être lu car il est un des rares à n’avoir jamais fait aucun compromis avec son Art, son esprit et ses idées. Il dit Bougnoule, il dit Juif, il ne se censure pas, il parle avec des mots aussi libres que lui. Il est punk, il est rabelaisien, il est incroyablement vivant et irrévérencieux, il doit d’ailleurs être le dernier dans ce créneau-là." (Le Mague) "La  prospection rendue difficile par un produit inqualifiable et forcément  anti-commercial, transforme l’honnêteté de ce travail en obstacle. Il va  falloir forcer les barrages pour imposer l’écoute. Forcer l’attention pour  qu’elle s’attarde moins nonchalamment. Priver la quiétude de ceux qui ne  supportent pas le risque. L’utopie est l’apanage de certains. Le souci de  qualité appartient à d’autres. Avec toutes les difficultés d’un tel projet, il  n’y a pas de doute que TEV tiendra la route." (Festival les Aventuriers)
 Des interviews "papier" sont à retrouver sur la page "Bio" du site historique de l'IndispensablE. |  
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          |  Bio sommaire |  
          |  |  Après  un parcours scolaire chaotique (exclu pour raisons disciplinaires de la cité  scolaire de Chelles-Brou-Montfermeil – yo ! – puis d’une école  d’ingénieur) mais brillant (DEA de physique théorique  de Normale Sup avec mention (classé dans les dix premiers), court  passage au laboratoire de physique corpusculaire du Collège  de France) durant lequel il crée, dès 1987, ses premiers groupes de  punk-rock (ainsi que le plus grand jeu grandeur nature de France (Killer UTC-ESCC)), l'IndispensablE devient  en 1993 "bouffon à plein temps" avec  son premier spectacle, un "one-man-show rock" passablement hard-core, The  Suce-moi-la-Bite Tour. Conjointement, il assure pendant quatre ans  sur Radio Libertaire et sur Fréquence Paris Plurielle une chronique radio  hebdomadaire, le Billet du Vaquette, sous-titré Une minute de haine dans un monde de brute.
 En  1997, Vaquette quitte le registre  exclusif de la "provo anar drolatique" pour évoluer, avec J'veux être grand  et beau, son deuxième spectacle, vers un travail plus profond, plus  difficile, plus ambitieux : au mot "trash", il peut désormais  accoler celui "d’intello"… Parallèlement, il crée en 1999, Un Printemps Bizarre, rassemblement national  pluridisciplinaire underground dont l'ambition est de fédérer toutes les  expressions "alternatives" qui subissent de fait une censure morale,  économique et médiatique (Ah ! et puisqu’il faut être exhaustif, signalons  que c’est à cette époque que l'IndispensablE apprend à nager (en club,  j’entends) pour, la concurrence périclitant au fil des années, finir par participer (modestement, certes, mais tout de même) aux plus importantes des compétitions internationales dans sa classe d'âge.) En  2000, l'IndispensablE s’offre une récréation  sous la forme d’un spectacle de reprises, Un siècle et demi de chanson française hard-core (dont est tiré un CD live), qui sera suivi d’une série de performances (dont Ultimatum de Pessoa), de concerts (soirée hommage à Yann et les Abeilles à l'Européen, vernissage de Lyzane Potvin à l'Usine, lancement de la revue Hermaphrodite au Musée de l'Érotisme, etc.) et de la  participation à quelques compilations CD (dont Tolérance double zéro aux côtés de Noir Désir, H-F. Thiéfaine, Sergent Garcia...).  En  2003, Je gagne toujours à la fin, son premier roman,  paraît "Au diable vauvert" pour la rentrée littéraire dont il  constitue l’un des événements à en croire Chronic’art.  Malgré un putsch de Frédéric Taddéï en sa faveur (contre le livre soutenu par  Frédéric Beigbeder, président du jury), Vaquette passe à deux voix près du prix  de Flore, et ce, tout en ayant été écarté préalablement de la sélection ! Il se  console néanmoins en obtenant le prix Goya 2003.  L'IndispensablE en profite alors pour tourner de nouveau son spectacle J’veux être Grand  et Beau, produire le DVD dudit  spectacle, collaborer à différentes revues plus ou moins littéraires, participer à un CD  "tribute" aux Ludwig von 88 (Mort aux Ludwig), faire saigner les oreilles à des petits cons de je ne sais plus quel cours de théâtre parisien en accompagnant à la guitare saturée une radicalissime performance de Lou Scamble (aka Sarah, chanteuse des Vieilles Salopes), publier (sur son site Internet) sa  (très intéressante, semble-t-il) correspondance et sortir un CD, L'IndispensablE, réunissant ses meilleures (on va dire ça...) chansons. La suite ? Elle est ici bien sûr : la sortie à l'automne 2008 du CD "Crevez tous, premier massacre" puis la tournée du spectacle éponyme jusqu'à décembre 2009 aux quatre coins de la France, de la Belgique et de la Suisse dans des salles dorénavant très souvent pleines, agrémentée de quelques passages dans l'émission de Frédéric Taddeï sur France 3, Ce soir (ou jamais !). À partir de février 2010, Vaquette se lance dans un nouveau projet au départ récréatif mais qui va devenir assez rapidement très (!) ambitieux. Un deuxième roman, Du champagne, un cadavre et des putes, tout à la fois roman policier, roman social, roman d'amour et essai (sur la prostitution, la marginalité, la liberté…). Parution du premier tome (sur quatre (ou cinq (ou six)), plus de 2.500 pages au final) le 16 décembre 2018 ! Plus d'infos sur le site dédié. Parallèlement, notons, premièrement, la mise en ligne sous forme de feuilleton (un épisode par semaine  du 5 avril au 26 août 2013) de Une histoire de censure, très long entretien vidéo consacré – entre autres... – au sujet ; deuxièmement, d'un retour sur scène pour une "réinterprétation" radicale – étymologiquement, fidèle aux racines du morceau – de la Conjuration de la peur en version "concert" (automne 2014) ; et troisièmement, de l'écriture, sur l'énergie de l'énervement, d'un brûlot d'une centaine de pages, Je ne suis pas Charlie (je suis Vaquette), analyse critique de l'unanimisme guerrier qui a suivi les attentats contre Charlie Hebdo (édition Du poignon productions, mars 2015). |  
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